Les approvisionnements font partie de la Supply Chain. Ils concernent les relations entre l’entreprise et ses fournisseurs.

Approvisionnements, stock de sécurité ?

Sécuriser les approvisionnements, le consultant construit les règles de stock de sécurité avec l’entreprise, dans son ERP GPAO.

Comment être sur de toujours disposer des composant et d’articles nécessaires à l’activité de mon entreprise ?

Lorsque l’on utilise 10 articles différents chaque jour et que la fiabilité d’approvisionnement de chacun est de 95%, la probabilité de n’avoir aucun manquant est de 60%. La mise en place d’un stock de sécurité répond au besoin de garantir la disponibilité de tous les composants nécessaires au moment de leur utilisation : tout est affaire de réactivité.. Imaginons que la réactivité du fournisseur soit infinie ; il est capable de répondre immédiatement à tout aléa ou toute variation de besoin : dans ce cas le stock de sécurité n’est d’aucune utilité !

  • Fournisseur disposant d’un stock de pièces et qui est situé à proximité
  • Pièces totalement standard pouvant être approvisionnées auprès de nombreux fournisseurs

Par contre si la réactivité du fournisseur face à une variation de la demande ou face à un aléa est de 3 semaines : le stock de sécurité devient nécessaire. Dans ce cas il est nécessaire d’évaluer le risque à couvrir pendant ce délai de réactivité du fournisseur

  • Quelles peuvent être les variations de besoin ?
  • Quels ont été les aléas connus au cours des périodes précédentes ?
  • Quelle est l’erreur de prévision typique ?

La mise en place d’un stock de sécurité relève donc d’une analyse des risques industriels et logistiques et du choix stratégique d’accepter ou non certaines ruptures.

  • Quelles règles de gestion lui applique-t-on ?
  • Quel est le coût de ces stocks ?

L’utilisation des pièces du stock de sécurité est ensuite soumise à

  • L’identification du risque
  • La définition de priorités d’utilisation
  • L’autorisation du gestionnaire

Pourquoi manque-t-il toujours un composant pour lancer la fabrication ?

Pourquoi manque-t-il toujours un composant pour lancer la fabrication ?

Combien de tableurs mes collaborateurs utilisent-ils ?

Ces deux questions n’ont rien à voir l’une avec l’autre et pourtant … Le Responsable Logistique devrait se les poser : elles sont révélatrices de la situation délicate de son Entreprise. Les outils de gestion de la supply-chain sont trop souvent subis. Les utilisateurs recréent donc des tableaux « Excel » pour compenser leur méconnaissance des systèmes. La GPAO assure les fonctions de CALCULS :

  • Programmes clients,
  • Charge machine,
  • Effectifs,
  • Ordres de fabrication,
  • Approvisionnements,
  • Expéditions …

La qualité des informations fournies par la GPAO dépend directement des paramétrages définis dans les fiches articles, les gammes, les nomenclatures.

Le « composant manquant » révèle souvent un paramétrage incomplet d’un « délai d’approvisionnement » ou d’un « coefficient d’utilisation » de la nomenclature. Les « ordres positionnés n’importe comment » mettent en évidence les incohérences entre l’organisation de l’atelier et la gamme de fabrication paramétrée dans la GPAO. La GPAO assure la SYNTHESE et le PARTAGE : C’est un outil qui permet à tous de disposer de la même information au même instant. Les déclarations de fabrication correspondent aux ordres donnés, les valorisations de stocks correspondent aux temps enregistrés …

La GPAO est la machine de production de la Logistique. Elle doit donc faire l’objet d’une maintenance préventive et être exploitée par des utilisateurs formés.

Pourquoi les approvisionnements sont-ils toujours en retard ?

Il suffit d’une matière première ou d’un composant manquant pour que la production soit arrêtée avant la fin d’OF.

  • La faute à pas de chance ?
  • Pourquoi les approvisionnements sont-ils toujours en retard ?

Allons plutôt voir dans nos pratiques la cause du manque d’une matière première.

  • Le stock informatique ne correspond jamais au stock du magasin à cause des consommations ou des sorties non déclarées
  • Les commandes sont toujours passées en urgence sans respecter le délai de fabrication ou l’AR du fournisseur

Et dans les pratiques de nos fournisseurs

  • Les AR de commandes sont renvoyés sans confirmer de date de mise à disposition
  • Les appels de livraison ne sont plus pris en compte, les quantités livrées ne correspondent pas aux commande ou aux confirmations.

Ce qu’apporte le consultant

  • Mettre en place les bonnes règles de pilotage des fournisseur
  • Mettre en place des outils simples de gestion … même sans informatique …
  • Avez-vous déjà mis en œuvre le classeur 31 jours ?
  • Avez-vous déjà mis en place une tournée du laitier ?
  • Avez-vous déjà mis en place un Kanban ?

Pourquoi certains clients s’en vont ils brusquement ?

Brusquement un « grand compte » s’en va. Mais pourquoi est-ce que ce client est parti sans prévenir ?

  • Notre produit est bon, nous n’avons jamais de réclamation.
  • Le client n’a jamais rien dit !

Personne n’a vu le coup venir.

Les gestes commerciaux ne suffisent pas à fidéliser les clients. Le client attend le service en plus du produit, la relation privilégiée.

En fait, qu’est-ce que le client a perçu de mon entreprise ? Quelle connaissance le dirigeant de mon client a-t-il de mon entreprise ?

  • Uniquement ce qui lui remonte, les petits ou les gros incidents
  • L’image laissée par le transporteur
  • L’interminable musique d’accueil téléphonique lorsqu’il a eu un souci
  • La découverte du changement d’assistant commercial
  • L’absence de prise en compte des suggestions d’amélioration

Pour votre client le bon fournisseur est celui dont on entend pas parler !

Ce qu’apporte le consultant

  • Développer une autre relation client-fournisseur
  • Etablir une démarche de fidélisation des grands clients
  • Etablir le dialogue et corriger les dysfonctionnements entre les services en contact avec les client
  • Un processus piloté et auquel tous les acteurs de l’entreprise participent

Les stocks ne sont pas la réponse à tout …

C’est la rupture d’approvisionnements ! Les stocks ne sont pas la réponse à tout …

  • « Il manque encore 27 sous-ensembles HK12345 pour terminer la commande !
  • « On a relancé le fournisseur tous les jours la semaine dernière ! »
  • « On sait bien qu’il y a des variation de programme »
  • « Il n’y avait qu’à mettre un stock de sécurité de 2 semaines ! »

La mise en place des règles de gestion repose souvent sur des décisions arbitraires, prises en urgence ou juste après un incident. Souvent le décision de généraliser un stock de sécurité se fait en l’absence de règles de gestion. Le stock de sécurité est confondu avec d’autres paramètres et règles de gestion, notamment la mise en place de seuil de déclenchement des approvisionnements ! Mais ce n’est pas la même fonction.

Et à coup sûr, le mois suivant, la scène se produit à nouveau ! Nouvelle rupture d’approvisionnements et de nouveau très grosse colère.

Quelles explications ?

  • Chacun explique que les stocks de sécurité sont en place dans le système ou dans un tableur Excel
  • Mais le gestionnaire de stock n’a pas alerté lorsque l’on a commencé à utiliser les pièces du stock de sécurité
  • Mais l’approvisionneur n’a pas déclenché de commande supplémentaire pour reconstituer le stock de sécurité.

Et … Quand la demande de livraison exceptionnelle du client est arrivée, il ne restait plus que 3 jours de stock alors que le délai normal de fabrication et de livraison du fournisseur est de 10 jours !

La mise en place du stock de sécurité s’accompagne de règles de gestion strictes

  • Pour le constituer
  • Pour l’utiliser en cas d’aléa
  • Pour le reconstituer en priorité

Le stock de sécurité est une assurance logistique, et comme une assurance, fait pour ne s’en servir qu’en cas d’incident.