JLCE supply chain management

SUPPLY-CHAIN : la couverture du risque quantité-temps-position

La gestion de supply-chain est une question de « Références-Quantité-Temps-Position ».

Lorsque, pour les différents acteurs de la Supply-Chain, les mailles de temps et de quantité utilisées ne correspondent pas, la compréhension des enjeux est très différente.

Identifier et comprendre les distorsions est la base pour maitriser le risque de défaillance, mettre en place et sécuriser la supply-chain : Le fournisseur gère son outil de production par milliers de tonnes alors que les besoins de l’entreprise sont de quelques kilos ; La période de vente est saisonnière ou liée à un évènement alors que la production est lissée sur l’année …

Construire une Supply-Chain pour une industrie de la petite série ou de l’unitaire : Les leviers sont très différents de ceux utilisés pour une production et une distribution récurrente. En grande série, récurrente, la supply-chain est plus facile à établir et à piloter avec un processus fixé. Alors que dans le cas de petite série, sans récurrence, la supply-chain doit être pilotée de façon agile et réadaptée à chaque nouveau projet.

Est-ce que l’acheteur et le responsable logistique ne se retrouvent pas en contradiction ? En caricaturant, l’acheteur cherche du prix, quelles que soient les conditions d’obtention alors que le responsable logistique cherche à obtenir la bonne quantité au bon moment.

La gestion de Supply-Chain est une question de « couverture de risque », une assurance.

Pour couvrir le risque de rupture, la Supply-Chain peut répondre en utilisant les quatre axes cités au début : dispose-on d’une référence de remplacement en cas de rupture manque ? Dispose-t-on d’une quantité en stock de sécurité cohérent avec le risque de rupture ? Dispose-t-on d’une mesure compensatoire dont la réactivité est cohérente avec ce risque de rupture ? Cette sécurité est-elle positionnée au meilleur endroit dans la chaine de valeur et géographiquement ?

Discutons-en lors de notre prochaine rencontre.

Pour prendre rendez-vous

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Nous serons présents aux Rendez-vous d’affaires du CFIA de Rennes 12-14 mars 2024

JLCE supply chain management

SUPPLY-CHAIN : la continuité physique et numérique

La gestion physique, des flux d’information, des moyens techniques de la combinaison « Références-Quantité-Temps-Position », avec l’objectif de couverture de risque de défaillance dans chacun de ces axes.

La Supply-Chain couvre trois périmètres pour lesquels l’entreprise ne répond pas aux questions avec la même approche : l’amont, sourcing, approvisionnement ; l’intralogistique, stockage, production relations dernier fournisseurs ou premier client ; l’aval, distribution.

Pour toute entreprise, commencer par identifier la proposition de valeur dans l’ensemble de l’écosystème de l’entreprise. Il est en effet dangereux de raisonner uniquement sur le périmètre interne si je n’ai pas la vision d’ensemble. L’entreprise devrait considérer chaque étape à Valeur Ajoutée de la Supply-Chain afin d’obtenir une vision la plus large possible sa propre proposition de Valeur Ajoutée dans la globalité du premier fournisseur à l’utilisateur final. Cette analyse permet de ne pas se tromper sur les enjeux et les leviers.

La supply-chain nécessite la continuité numérique entre les systèmes gestion : articles, stocks, commandes, production, livraisons … Lorsque les systèmes sont disparates les risques d’erreurs sont très importants et augmentent considérablement le risque de défaillance sur « le bon produit au bon moment au bon endroit ». Aujourd’hui la continuité de la chaine numérique maintient la continuité de la chaine physique que l’on traite.

 

JLCE rendez vous affaires au business industries Saint-Nazaire 2023

Rendez-vous d’affaires au Business Industries à Saint-Nazaire 13-14 avril 2023

Rencontrons-nous aux Rendez-Vous d’Affaires de Saint-Nazaire les 13-14 avril 2023 sur le stand D48 pour faire plus ample connaissance et réfléchir ensemble à vos projets.

Les consultants en industrie et coachs certifiés, JLCE accompagnent les dirigeants de PME depuis la construction du schéma directeur industriel jusqu’à à la mise en œuvre en atelier.

  • Augmenter la production des usines
  • Fiabiliser la production
  • Sécuriser la gestion de production
  • Sécuriser la gestion d’affaires
  • Organiser l’entreprise
  • Piloter l’entreprise

Nous prenons le temps d’écouter le besoin et la situation réelle de l’entreprise, exprimés par le chef d’entreprise, afin de construire une mission personnalisée et d’adapter les outils ou les méthodes.

JLCE est référencé individuellement ou en groupement dans les programmes labellisés

  • Industrie du Futur
  • BreizhFab
  • Perform’Industrie
  • Amélioration de la performance opérationnelle des entreprises (PFA et DGE : Plateforme de la Filière Automobile et mobilités et Direction Générale des Entreprises)
  • Diagnostic Amorçage Industriel Bpifrance

JLCE est basé à Lorient et accompagne les entreprises en Bretagne, en France et à l’étranger.

Lien vers la fiche exposant

Le Value Stream Mapping : enjeux et construction de votre schéma directeur lean management

Un processus industriel, administratif, peut se révéler très difficile à expliquer. Les flux se croisent, la gestion n’est pas visible. Le consultant VSM vous aide à identifier les enjeux et construire votre schéma directeur industriel.

Vous cherchez à optimiser, réorganiser, vous voulez donner de la cohérence à votre projet industriel.

  • Où sont les enjeux ?
  • Le changement vaut-il vraiment « le coût » ?
  • Mon projet permet-il de débloquer une situation devenue complexe ?
  • Un chantier sans enjeux n’est que gaspillage …

Value Stream Mapping VSM est le moyen le plus rapide de visualiser rapidement l’ensemble de son process industriel et son pilotage, pour établir un schéma directeur industriel et prioriser l’action. Il est plus important de travailler avec méthode que d’employer de grands moyens.

Après une série d’entretiens avec l’équipe de direction pour comprendre le business de l’entreprise, le rythme de consommation du client, les familles produit-process nous mettons en oeuvre la formation action..

Votre équipe de direction établit pas à pas le Value Stream Mapping VSM sur le terrain avec l’accompagnement du consultant JLCE.

Parce que la vérité se situe dans l’atelier, sur cette base nous construisons ensemble le schéma directeur lean management de l’entreprise.

  • Implantations
  • Règles de gestion
  • Investissements
  • Organisation des équipes
  • Flux
  • Système d’information …

Le Value Stream Mapping VSM est une méthode puissante qui vous révèle en quelques heures les points bloquants par une mise à plat méthodique des flux physiques et de leur système de pilotage. Le Value Stream Mapping VSM vous permet en quelques heures de déterminer par où commencer et de fixer les objectifs conformes aux enjeux.

Le schéma directeur industriel lean est établi lors d’un séminaire au cours duquel toutes les hypothèses sont confrontées aux mêmes critères de décision. Ce travail aboutit à un consensus robuste assumé par l’ensemble de l’encadrement.

Comment fiabiliser les approvisionnements, les flux, les stocks et les encours ?

Que cela soit entre client et fournisseur, entre usines d’un même groupe ou entre ateliers d’une même usine, vous constatez en même temps deux phénomènes opposés : les pièces nécessaires ne sont pas toutes disponibles, les stocks débordent. Vous avez besoin de reprendre en main le pilotage de vos flux et de vos stocks : quelle quantité, quel délai, pour quoi faire ? La démarche suit des étapes progressives de mise en confiance à tous les niveaux de la supply-chain :

Caractériser le contexte de la demande,

  • Analyse des historiques du stock, des approvisionnements, des préparations
  • Analyse des pics et des creux de demande
  • Définir les risques à couvrir
  • Analyse des ruptures

Caractériser la gestion des flux et des stocks

  • Observations et entretiens sur le terrain
  • Identification des caractéristiques incontournables de stockage, de conditionnement
  • Relevés de distances, de temps, de volume, de quantité

Mener une campagne d’éducation des fournisseurs (internes ou externes)

  • Etablissement d’un cahier des charges logistique
  • Mesure du respect des conditions logistiques
  • Analyse de la réactivité
  • Généralisation et traitement des cas particuliers

Dimensionner la logistique interne et externe

  • Réduction des distances
  • Suppression des déplacements à vide
  • Définition des unités de stockage, de manutention
  • Calcul et positionnement des stocks intermédiaires

Partager l’information avec ses fournisseurs

  • Prévisions
  • Transmission des programmes
  • Synchronisation pour amortir les effets de pompage
  • Gestion partagée des approvisionnements avec ses fournisseurs

MRP, CBN, GPAO ça sert à quoi ?

le MRP c’est juste le cœur de la GPAO ! Sans cœur, pas de vie.

Le MRP, c’est un peu ce que maman fait à la maison. L’anniversaire des triplés est programmé pour dimanche. Il faut LES gâteaux faits maison pour impressionner les 17 copains et leurs mamans ! Maman prend donc le recette pour déterminer les ingrédients les ustensiles et le temps que cela va lui prendre. Elle planifie l’ensemble des ressources. 4 heures de boulot, le four 2 plats, le blender … Il lui faut 4 œufs, 200g de farine, 100g de fruits confits, un verre de rhum, 1/2l de lait, 3CS d’huile … Elle multiplie tout cela par 4 pour 4 gâteaux ! Elle calcule les besoins bruts.

Puis elle regarde donc dans le frigo, les placards de la cuisine, elle tient compte de ce qui lui reste … Et ce  litre de lait là ? Non on n’y touche pas, on ne le compte pas ! C’est celui que papa doit utiliser en dépannage (sécurité) pour faire une semoule aux enfants au cas maman rentre trop tard. Elle fait le Calcul des Besoins Nets !

Maintenant il n’y a plus qu’à faire la liste des courses et envoyer papa au supermarché …. Il faut bien qu’il fasse quelque chose dans cette histoire !

Ce qu’il y a dans la GPAO c’est tout ça : Le livre de recettes, l’inventaire du frigo et des placards … La GPAO contient tous les éléments qui permettent le calcul des besoins nets : le CBN. MRP2 est la méthode de calcul.

Comment mettre à niveau la gestion de production

Pour garantir dans le temps la réactivité de l’entreprise, la remise à niveau de la gestion de production nécessite de suivre des étapes pour aboutir à de nouveaux réflexes de management et de rigueur.

Caractériser le contexte de la gestion de production

  • Les types de demande des clients internes et externes,
  • Les modalités de prévision et de commandes du marché
  • L’organisation et le pilotage de l’atelier
  • L’organisation et le pilotage de la logistique
  • Le besoin de réactivité

Faire découvrir la logique et l’utilité et les limites de MRP2

  • Traitement de cas de l’entreprise sur le terrain
  • Utilisation des prévisions et des historiques
  • Sensibilisation au besoin d’une bonne gestion des données
  • Identification des sources de dérives des systèmes

Construire une technique de planification et d’ordonnancement

  • Validation des charges de production
  • Contrôles de disponibilité

Rendre cohérents les paramétrages des systèmes, la gestion de production et le management

  • Cohérence des paramétrages et de la réactivité de l’entreprise
  • Périodicité des calculs et des analyses PDP, ordonnancement, plans d’approvisionnements, charges …
  • Paramétrage des règles de gestion des articles, stockage, sécurité, seuils, remplacements …

Aider au choix d’un nouveau système informatique GPAO et ERP

  • Etablissement de l’expression de besoins pour le choix, pour le paramétrage, pour les développements spécifiques
  • Assistance au démarrage des applications
  • Formation-action des utilisateurs

Le consultant JLCE est là pour vous accompagner dans toutes ces étapes

Approvisionnements, stock de sécurité ?

Sécuriser les approvisionnements, le consultant construit les règles de stock de sécurité avec l’entreprise, dans son ERP GPAO.

Comment être sur de toujours disposer des composant et d’articles nécessaires à l’activité de mon entreprise ?

Lorsque l’on utilise 10 articles différents chaque jour et que la fiabilité d’approvisionnement de chacun est de 95%, la probabilité de n’avoir aucun manquant est de 60%. La mise en place d’un stock de sécurité répond au besoin de garantir la disponibilité de tous les composants nécessaires au moment de leur utilisation : tout est affaire de réactivité.. Imaginons que la réactivité du fournisseur soit infinie ; il est capable de répondre immédiatement à tout aléa ou toute variation de besoin : dans ce cas le stock de sécurité n’est d’aucune utilité !

  • Fournisseur disposant d’un stock de pièces et qui est situé à proximité
  • Pièces totalement standard pouvant être approvisionnées auprès de nombreux fournisseurs

Par contre si la réactivité du fournisseur face à une variation de la demande ou face à un aléa est de 3 semaines : le stock de sécurité devient nécessaire. Dans ce cas il est nécessaire d’évaluer le risque à couvrir pendant ce délai de réactivité du fournisseur

  • Quelles peuvent être les variations de besoin ?
  • Quels ont été les aléas connus au cours des périodes précédentes ?
  • Quelle est l’erreur de prévision typique ?

La mise en place d’un stock de sécurité relève donc d’une analyse des risques industriels et logistiques et du choix stratégique d’accepter ou non certaines ruptures.

  • Quelles règles de gestion lui applique-t-on ?
  • Quel est le coût de ces stocks ?

L’utilisation des pièces du stock de sécurité est ensuite soumise à

  • L’identification du risque
  • La définition de priorités d’utilisation
  • L’autorisation du gestionnaire

Pourquoi manque-t-il toujours un composant pour lancer la fabrication ?

Pourquoi manque-t-il toujours un composant pour lancer la fabrication ?

Combien de tableurs mes collaborateurs utilisent-ils ?

Ces deux questions n’ont rien à voir l’une avec l’autre et pourtant … Le Responsable Logistique devrait se les poser : elles sont révélatrices de la situation délicate de son Entreprise. Les outils de gestion de la supply-chain sont trop souvent subis. Les utilisateurs recréent donc des tableaux « Excel » pour compenser leur méconnaissance des systèmes. La GPAO assure les fonctions de CALCULS :

  • Programmes clients,
  • Charge machine,
  • Effectifs,
  • Ordres de fabrication,
  • Approvisionnements,
  • Expéditions …

La qualité des informations fournies par la GPAO dépend directement des paramétrages définis dans les fiches articles, les gammes, les nomenclatures.

Le « composant manquant » révèle souvent un paramétrage incomplet d’un « délai d’approvisionnement » ou d’un « coefficient d’utilisation » de la nomenclature. Les « ordres positionnés n’importe comment » mettent en évidence les incohérences entre l’organisation de l’atelier et la gamme de fabrication paramétrée dans la GPAO. La GPAO assure la SYNTHESE et le PARTAGE : C’est un outil qui permet à tous de disposer de la même information au même instant. Les déclarations de fabrication correspondent aux ordres donnés, les valorisations de stocks correspondent aux temps enregistrés …

La GPAO est la machine de production de la Logistique. Elle doit donc faire l’objet d’une maintenance préventive et être exploitée par des utilisateurs formés.