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Optimisation des flux de production – Webinaire BreizhFab – 09 avril 2024

JLCE accompagne les PME dans le cadre du programme BREIZHFAB depuis 2018. Les sujets portent réellement sur l’industrialisation, l’implantation d’atelier, l’intégration de machines de productions et de robots, en associant direction, encadrement et personnel de la PME.

le webinaire du mardi 9 avril 2024, de 9h à 10h, porte sur

Comment réussir à doubler sa production en réduisant sa surface de production ?

Jérôme Lavarec (Consultant, JLCE) et Marc Roussel (DG, Gauthier Lamellé-Collé) présenteront la démarche mise en œuvre

  • Identifier le besoin de synchronisation des flux de production
  • Cartographier la chaîne de valeur (VSM, Value Stream Mapping)
  • Définir les leviers de performances à actionner
  • Anticiper une nouvelle implantation en ligne performante

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BreizhFab

optimisation de ligne haricots verts

Nous serons présents aux Rendez-vous d’affaires du CFIA de Rennes 12-14 mars 2024

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Renouvellement des mission Industrie du Futur confiées à JLCE

JLCE accompagne les PME dans le cadre des programmes Industrie du Futur depuis leur création. Les sujets portent réellement sur l’industrialisation, l’implantation d’atelier, l’intégration de machines de productions et de robots, en associant direction, encadrement et personnel de la PME.

Cela a commencé par le programme Robot Start PME en 2014

  • Etude d’opportunité
  • Analyse fonctionnelle, pré-industrialisation
  • Constitution du dossier économique pour financement
  • Consultation des intégrateurs
  • Accompagnement du démarrage

Les actions se sont poursuivies avec le programme Industrie du Futur Bretagne en 2015

  • Un programme sure mesure pour
  • Moderniser l’outil industriel
  • Renforcer la compétitivité de la PME

Puis les accompagnements continuent avec BreizhFab depuis 2018

  • Conseil et accompagnement de la PME
  • Optimisation et développement d’activité
JLCE rendez vous affaires au business industries Saint-Nazaire 2023

Rendez-vous d’affaires au Business Industries à Saint-Nazaire 13-14 avril 2023

Rencontrons-nous aux Rendez-Vous d’Affaires de Saint-Nazaire les 13-14 avril 2023 sur le stand D48 pour faire plus ample connaissance et réfléchir ensemble à vos projets.

Les consultants en industrie et coachs certifiés, JLCE accompagnent les dirigeants de PME depuis la construction du schéma directeur industriel jusqu’à à la mise en œuvre en atelier.

  • Augmenter la production des usines
  • Fiabiliser la production
  • Sécuriser la gestion de production
  • Sécuriser la gestion d’affaires
  • Organiser l’entreprise
  • Piloter l’entreprise

Nous prenons le temps d’écouter le besoin et la situation réelle de l’entreprise, exprimés par le chef d’entreprise, afin de construire une mission personnalisée et d’adapter les outils ou les méthodes.

JLCE est référencé individuellement ou en groupement dans les programmes labellisés

  • Industrie du Futur
  • BreizhFab
  • Perform’Industrie
  • Amélioration de la performance opérationnelle des entreprises (PFA et DGE : Plateforme de la Filière Automobile et mobilités et Direction Générale des Entreprises)
  • Diagnostic Amorçage Industriel Bpifrance

JLCE est basé à Lorient et accompagne les entreprises en Bretagne, en France et à l’étranger.

Lien vers la fiche exposant

Les Points-Rouges et la TPM

« Les Points-Rouges et la TPM est-ce grave docteur ? ». La question devrait plutôt être : « Jérôme, je n’ai pas de Points-Rouges, est-ce grave ? ». Quelques industriels m’ont en effet récemment sollicité pour démarrer des campagnes de Points-Rouges sur leur lignes.

Objectif de la démarche Points Rouges

  • Les points rouges matérialisent la rigueur de mise en œuvre de la maitrise technique et du management dans l’entreprise
  • Ils pourraient être interprétés comme des « sens interdits », nous les avons construits comme des limites matérialisant des zones d’autonomie et de délégation maitrisée
  • Les premiers clients sont le pilote et le mainteneur qui interviennent directement sur la machine

Pour être pérenne, cette démarche doit être auditée et suivie d’actions correctives

  • La maitrise doit auditer la mise en œuvre rigoureuse
  • Un incident ! A-t-on effectué un diagnostic en s’appuyant sur la séquence de réglage ?
  • Un problème récurrent ! La machine est-elle dans ses conditions d’origine ?
  • L’automaintenance a-t-elle mis en évidence des dérives ?

Sans management la démarche restera technique dérivera vers

  • Un système rigide appartenant à un service support
  • Le message simpliste « touche pas à ça p’tit con ! »

La démarche sera réussie si

  • En atelier, la démarche est tellement présente que tout nouvel entrant l’adopte naturellement
  • La dérive est rendue tellement visible qu’elle en est insupportable
  • N’importe quel visiteur, auditeur, manager peut s’apercevoir qu’un moyen de production est déréglé

La cohérence de la méthode : des poupées russes

  • D’une vision globale à une vision détaillée
  • La même logique de structuration des documents

TRS comment ça marche ?

Industriels et consultants utilisent l’indicateur TRS pour mesurer la performance et les enjeux.

Le Taux de Rendement Synthétique est égal au rapport [temps d’utilisation théorique pour faire les pièces bonnes] / [temps d’ouverture]. Dans l’absolu le TRS ne sert à rien ! C’est l’analyse du TRS, la décomposition et l’analyse des causes de perte de TRS qui est utile.

On peut classer les pertes de temps en 3 catégories

  • Qualité : % de temps perdu à fabriquer des rebuts ou à retoucher des pièces
  • Performance : % de temps perdu en sous-cadence, attente opérateur, attente outillage, changements de série, pannes, réglages, nettoyages …
  • Organisation : % temps non programmés, fermeture pour préventif programmé …

L’analyse du TRS doit permettre de dégager un coin de ciel bleu. On pourra consacrer ce temps à des opérations à valeur ajoutée : capacité pour un nouveau client …

SMED : Single Minute Exchange of Dies ?

Le consultant SMED aide à optimiser les réglages, changements de série et diminuer la taille de lot économique.

Au départ Single Minute Exchange of Dies, cette démarche s’applique aux changements d’outils des lignes de presses de l’automobile. Elle s’adapte aujourd’hui à toutes les industries.

La demande du marché multiplie le nombre de modèles, d’options … avec deux conséquences immédiates : l’augmentation du nombre de références, la réduction des tailles de série dans les programmes des clients.

Si l’on n’optimise pas les réglages et les changements de série, soit les stocks explosent, soit le rendement de ligne se dégrade très fortement.

Les principes du SMED permettent de diminuer la taille de lot économique (voire de supprimer cette notion)

  • Identifier les opérations de changement
  • Identifier les réglages
  • Séparer les taches internes et externes
  • Supprimer les réglages inutiles

Le SMED s’applique aux goulots d’étranglements, là où

  • Les machines sont « enlignées »
  • La demande du client varie incessamment
  • Il est nécessaire de supprimer des stocks

Le SMED s’applique aussi aux tâches de nettoyages périodiques dans l’industrie agroalimentaire … qui représentent jusqu’à 50% du temps d’ouverture de ligne !

Quelles seraient conséquences de « ne pas mettre en œuvre le SMED ? Le « surinvestissement » pour augmenter la capacité de production ; L’augmentation des stocks pour maintenir le taux de service aux clients ; Le recours à des équipes spécialisées de nuit et de week-end pour effectuer les changements de série.

Dans cette démarche le rôle du consultant est de faciliter l’échange entre les différents services opérationnels, former et outiller les équipes, aider le chef de projet à animer la démarche.

Un projet SMED bien mené doit donner ses premiers résultats en moins de 6 mois.

La catastrophe arrive quand plus personne règle la machine !

Et la catastrophe arrive quand plus personne ne sait régler la machine ! La méthode TPM Points Rouges intègre la séquence de réglages afin que chaque opérateur maitrise les réglages et diagnostique les dérives.

Ce monsieur très fâché avait « mis en place » la maintenance de premier niveau … la catastrophe : 30% de TRS perdus ! Oui mais … le manque de méthode partagée entre la maintenance et la production a entraîné rapidement des dérives …

« J’ai fait mettre des points contrôle par les opérateurs et ça ne change rien au TRS. De toute façon il faut que la maintenance repasse derrière ! »

Comment les dépannages sont-ils effectués ? A partir de quels repères ? Selon quelle séquence ?

« Les mécanos n’ont pas du tout apprécié qu’on leur vole leur boulot … maintenant les comptes rendus d’intervention ne sont même plus remplis ». Dans l’urgence de la panne, du redémarrage après un changement de série, toute solution pour redémarrer au plus vite était bonne. On n’a fait pas attention aux premiers signes de dégradations. On s’est « renvoyé a balle »

Progressivement les origines de l’installation se sont perdues. La dérive n’a été comprise qu’au moment de la catastrophe…

Pourquoi manque-t-il toujours un composant pour lancer la fabrication ?

Pourquoi manque-t-il toujours un composant pour lancer la fabrication ?

Combien de tableurs mes collaborateurs utilisent-ils ?

Ces deux questions n’ont rien à voir l’une avec l’autre et pourtant … Le Responsable Logistique devrait se les poser : elles sont révélatrices de la situation délicate de son Entreprise. Les outils de gestion de la supply-chain sont trop souvent subis. Les utilisateurs recréent donc des tableaux « Excel » pour compenser leur méconnaissance des systèmes. La GPAO assure les fonctions de CALCULS :

  • Programmes clients,
  • Charge machine,
  • Effectifs,
  • Ordres de fabrication,
  • Approvisionnements,
  • Expéditions …

La qualité des informations fournies par la GPAO dépend directement des paramétrages définis dans les fiches articles, les gammes, les nomenclatures.

Le « composant manquant » révèle souvent un paramétrage incomplet d’un « délai d’approvisionnement » ou d’un « coefficient d’utilisation » de la nomenclature. Les « ordres positionnés n’importe comment » mettent en évidence les incohérences entre l’organisation de l’atelier et la gamme de fabrication paramétrée dans la GPAO. La GPAO assure la SYNTHESE et le PARTAGE : C’est un outil qui permet à tous de disposer de la même information au même instant. Les déclarations de fabrication correspondent aux ordres donnés, les valorisations de stocks correspondent aux temps enregistrés …

La GPAO est la machine de production de la Logistique. Elle doit donc faire l’objet d’une maintenance préventive et être exploitée par des utilisateurs formés.

Pourquoi le planning d’atelier change-t-il toujours en dernière minute ?

Le planning d’atelier change en permanence alors que toutes les semaines l’usine réalise les mêmes productions.

Le planning est remis en cause par

  • La disponibilité des composants
  • La disponibilité du personnel
  • Les préparations non réalisées
  • La panne
  • Les outillages non disponibles …

Une multitude de bonnes raisons pour que ce qui était prévu ne se réalise pas. Cette situation est due à de multiples phénomènes.

La question devrait plutôt être « comment faire pour que les changements de dernière minute ne soient pas pénalisants ? », voire « comment faire pour que la réactivité devienne l’atout de l’entreprise ? »

Ce qu’apporte le consultant

  • Fiabiliser les process plutôt que subir les pannes
  • mettre en place des méthodes de changements rapides de production
  • Etablir le dialogue et corriger les dysfonctionnements entre production et les services supports
  • Rendre cohérents les outils de pilotage de l’atelier et des services supports : prévisions plannings …
  • Mettre en place les processus de planification et d’approvisionnement …